Institutions Partenaires
Pour la coordination des activités de recherches agricoles en Guinée, le SNRAH a été mis en place en juin 2006. En supplément à l’IRAG, ce système regroupe d’autres institutions de recherche (CNSHB, Institut Pasteur de Guinée, Institut de recherche et de vulgarisation de l’aulacodiculture en Guinée, Institut de recherche environnementale de Bossou, station scientifique des Monts Nimba, Centre d’étude et de recherche en environnement) et des institutions d’enseignement supérieur (universités de Conakry, Kankan, Nzérékoré, instituts de Faranah, Mamou et Dalaba).
Le SNRAH a mis en place un système de fonds compétitif pour le financement des institutions de recherche.
centres de recherche
centre national des sciences halieutiques de boussoura
Le CNSHB est un établissement public à caractère scientifique et administratif. Sa mission principale est de contribuer à l’amélioration des connaissances du secteur et à la prise de décision en matière de développement et d’aménagement des pêches.
Il comprend cinq départements: pêche artisanale, pêche continentale et aquatique, pêche industrielle, gestion du littoral et département socioéconomique.
Le centre est appuyé par des services transversaux qui facilitent l’exécution des opérations de recherche:
}} le service information et valorisation (SIVA);
}} le service administratif et financier (SAF);
}} le bateau de recherche «Général Lansana Conté».
Le centre mène des études de suivi de l’exploitation de la pêche à travers trois zones protégées (Boké, Boffa, et Conakry).
Le centre travaille en partenariat avec l’IRAG et le CERESCOR.
institut Pasteur de guinée (iPg)
Créé en 1922 sous le nom d’Institut Pasteur de Guinée, cet institut de recherche et de biologie appliquée est situé à Koba Pastoria dans la préfecture de Kindia.
Il a pour mission de:
}} produire des vaccins contre la variole humaine et des vaccins vétérinaires; }} mener des activités vétérinaires; }} promouvoir des recherches en entomologie médicale; }} mener des activités de recherche et développement en biotechnologie.
La création en 1977 d’un laboratoire de microbiologie et de virologie, grâce à la coopération scientifique avec l’URSS, a favorisé l’extension des activités de l’Institut. L’Institut est reconnu par l’OMS comme «Centre de référence dans la lutte contre la variole en Afrique».
institut de recherche et de vulgarisation de l’aulacodiculture en guinée (irvag)
Fruit de la coopération guinéo-japonaise, l’IRVAG a été créé en 2000. Localisé dans la préfecture de Lola, l’IRVAG est un établissement public, jouissant de l’autonomie administrative et financière, sous la tutelle du MESRS.
L’objectif global de l’Institut est de faire de l’élevage de l’aulacode une spéculation rentable dans les exploitations agricoles guinéennes par:
}} l’amélioration de la productivité de l’aulacode en captivité;
}} la maîtrise des techniques d’élevage et des outils de gestion;
}} l’amélioration du milieu;
}} l’utilisation optimale des ressources alimentaires locales;
}} la prévention et le contrôle des maladies.
L’Institut est structuré autour de cinq programmes nationaux:
}} le programme ressources animales qui comprend: les volets sélection et amélioration des aulacodes d’élevage, domestication, caractérisation d’aulacodes sauvages en station, évaluation des performances des «métis» issus du croisement entre aulacodes d’élevage et nouvellement domestiqués;
}} le programme ressources alimentaires incluant les activités évaluation des pâturages naturels en vue de leur utilisation rationnelle dans l’alimentation des aulacodes, études des possibilités d’utilisation des résidus de récolte et sous-produits agro-industriels dans l’alimentation des aulacodes, étude des besoins en principes nutritifs des aulacodes;
}} le programme système d’élevage à travers l’étude des systèmes d’élevage chez les éleveurs pilotes;
}} le programme santé animale comprenant l’étude des principales causes de mortalité des aulacodes élevés en captivité;
}} le programme conservation de la biodiversité renfermant les activités de contribution à l’étude des populations sauvages d’aulacodes, l’étude des méthodes traditionnelles de conservation de la biodiversité.
Pour atteindre ses objectifs, l’Institut travaille en étroite collaboration avec les agents des services, projets, programmes de développement et ONG (agriculture, élevage, vulgarisation), ainsi que les universités et autres institutions de recherche, les groupements paysans et opérateurs privés.
L’Institut s’appuie sur les centres de Kankan et de Tanènè (Dubréka) pour l’extension de ses activités.
centre d’étude et de recherche en environnement (cere)
Créé en 1993 pour répondre aux besoins de la Guinée en matière de formation et de recherche en environnement, le CERE est un établissement public jouissant de l’autonomie administrative et financière.
Le CERE mène des activités de formation (universitaire et postuniversitaire), de recherche en environnement, d’expertise (étude d’impact) et d’analyses de laboratoire.
universités et instituts
Les universités et instituts qui ont une composante recherche constituent des pourvoyeurs de l’IRAG en personnes ressources spécialisées. Les départements de biologie, mathématiques, informatique, statistiques, environnement, géographie, biodiversité et écologie sont les plus impliqués.
Cet échantillon d’institutions montre qu’il y a 41 pour cent de postuniversitaires, mais inégalement répartis entre ces institutions. Les chercheurs non classés représentent 7 pour cent de cet effectif, faute d’information. En tenant compte de ce dernier cas, le ratio de postuniversitaires pourrait évoluer.
De ce tableau, on constate que 69 pour cent du personnel des institutions a plus de 50 ans. Il ya donc un besoin de rajeunissement de l’effectif des chercheurs.
Comme à l’IRAG, le pourcentage de femmes chercheurs est faible.
En comparant ces données avec celles de l’IRAG, on constate que l’effectif de postuniversitaires est deux fois plus élevé.